LA PISTE HO CHI MINH : POURQUOI ?
Je ne suis pas un adepte de la chose militaire ni des "commémos". Mais au delà
des idéaux politiques qui embrasèrent l'Indochine dès la fin de la seconde guerre
mondiale, on ne peut être qu'admiratif pour le modèle de résistance qui se développa
dans cette partie de l'Asie et qui vint à bout des Français d'abord puis des
Américains.
LA PISTE HO CHI MINH fut le vecteur de la victoire. Il s'agissait en réalité
d'un réseau de communications de près de 20 000 km de pistes, s'étirant du nord
au sud à travers le VIÊT-NAM, le Laos et le Cambodge. Cette gigantesque
toile d'araignée, d'abord construite et parcourue à pied connut ensuite (dès
1961) de longues cohortes de bicyclettes portant des charges de 200Kg.
La victoire du vélo sur les B52 mérite bien un hommage ! Dans bien des
endroits, la végétation a repris ses droits, dans d'autre, la piste est maintenant
empierrée, cimentée ou bitumée. Ce sentier de guerre est aujourd'hui devenu
route de paix. J'y ai poussé mes pédales dans la jungle et la boue, dans
la poussière et les cailloux, à travers ses montagnes et ses hauts plateaux
où s'abattit pendant dix ans un déluge de fer et de feux.